Il y a un peu plus de dix ans, le BPA a examiné de manière systématique les différences que présentent le profil des accidents de la route, les opinions et le comportement de la population en matière de mobilité et de sécurité routière ainsi que les infrastructures routières dans les trois régions linguistiques suisses.
Dans l’étude de 2010, l’un des objectifs était de mieux comprendre les raisons pour lesquelles le risque de subir un accident de la route grave était nettement plus élevé au Tessin qu’en Suisse alémanique, la Suisse romande se situant entre les deux. En effet, le nombre de blessés graves et de tués pour 100 000 habitants était, en 2007, de 125 au Tessin, 87 en Suisse romande et 67 en Suisse alémanique. Les facteurs exerçant une influence sur la probabilité d’accident, notamment la vitesse, l’alcool, l’absence du port de la ceinture de sécurité ou du casque et l’infrastructure routière, ont été passés en revue. Les aspects liés au moyen de locomotion utilisé ont également été pris en compte.
L’objectif de la présente analyse est de déterminer dans quelle mesure les problèmes identifiés il y a onze ans sont toujours présents. Quelles différences régionales se sont atténuées ou, au contraire, accentuées? Comment expliquer ces disparités? L’étude vise également à décrire quelles mesures devraient être envisagées dans les différentes régions.