Les principaux risques de la circulation routière

Des accidents graves consécutifs à des erreurs de comportement

Dans la circulation routière, les accidents arrivent plus vite et plus souvent qu’on ne le pense: chaque année en Suisse, 218 personnes en moyenne perdent la vie dans des accidents de la route, et quelque 3900 autres sont grièvement blessées.

Depuis quelques années, le nombre d’accidents graves stagne à un haut niveau. Les erreurs de comportement des usagères et usagers de la route jouent un rôle déterminant à cet égard.

La distraction, principale cause d’accident

Qu’elles découlent de la lecture d’un message au volant ou d’une discussion avec un passager ou une passagère, l’inattention ou la distraction constituent la principale cause des accidents de la route. En moyenne quotidienne, la Suisse compte trois blessées ou blessés graves dans des accidents dus à ce facteur. La distraction ne concerne pas seulement les conductrices et conducteurs de voitures de tourisme ou de camions, mais également les motocyclistes, les cyclistes motorisé·es ou non, ainsi que les piétonnes et les piétons.

Refus de priorité: piétonnes et piétons particulièrement en danger

Les refus de priorité constituent la deuxième cause d’accident la plus fréquente. Près de 70 % des accidents graves qui en résultent sont imputables à des automobilistes. Outre les piétonnes et piétons et les cyclistes, les motocyclistes sont les principales victimes des refus de priorité.

Vitesse et alcool: des accidents lourds de conséquences

Chaque jour en Suisse, deux personnes subissent des dommages corporels graves dans des accidents de la route dus à une vitesse excessive, et une personne dans les accidents liés à l’alcool. Les accidents causés par ces deux facteurs sont donc un peu moins fréquents, mais ils sont nettement plus lourds de conséquences et ont deux fois plus souvent une issue fatale.

Un problème sous-estimé: les accidents dus à la consommation de médicaments

Dans la circulation routière, la conduite sous l’influence de médicaments constitue un autre facteur de risque. En Suisse, quelque 3500 médicaments autorisés sont susceptibles d’altérer la capacité de conduire. Ce risque est souvent sous-estimé. Sur les routes suisses, la police recense annuellement 160 personnes grièvement ou mortellement blessées dans les accidents dus à la consommation de médicaments ou de drogues. Le nombre réel de victimes pourrait cependant être nettement plus élevé.